Le personnage représenté a été hypothétiquement identifié comme une divinité égyptienne : le dieu Sarapis Cette hypothèse est suggérée par des découvertes archéologiques prouvant des pratiques religieuses orientales dans toute la région de Barbosi. A côté de la divinité phrygienne Cybèle, les archéologues ont trouvé des représentations de dieux égyptiens sur des plaquettes et autres pièces en céramiques ainsi qu'une médaille à l'effigie du Nile. Il est probable que de telles influences culturelles soient arrivées dans le Sud de la Moldavie par les militaires recrutés par les romains d'Orient mais on ne peut pas exclure non plus que de telles pratiques soient apportées par des colons ou ultérieurement, par un phénomène d'occulturation par lequel il est possible de voir le transfert des attributs spécifiques à un dieu payen vers une divinité locale. Nous pouvons donc en conclure que le culte oriental a été accepté par les populations locales. Les anses très usées de la figure, pouvant attester d'un usage prolongé du vase peut être sur plusieurs générations pratiquant le même culte.
L'importance de cet artefact est donnée, comme dans le cas des autres pièces, non seulement par sa réalisation artistique mais surtout par son originalité. Jusqu'à présent, peu de pièces semblables ont été découvertes sur le territoire roumain. Pour le patrimoine local, ce vase représente un témoignage, qui, corroboré avec des éléments similaires, met en valeur les croyances et pratiques d'une époque où la tolérance religieuses était importante.

Des informations supplémentaires sont disponibles sur ces artefacts dans la revue publiée par le Musée d'Histoire de Galati : Danubius, Danubius, VIII-IX, 1979, pp. 145-151.